Magnifiquement écrit !

COMMANDE facile par courriel à: info@editionsdavid.com

Essai sur la poésie d'Alain Grandbois

Prix: 18,00 CND

Pour lui donner créance, Grandbois transpose le Désir qui hante ses rêves sur le plan d'une initiation, d'un progrès intérieur arraché à la science secrète des mystiques qu'il soumet à la question. Par divers rituels inspirés des grands courants religieux, philosophiques et artistiques qui marquent la civilisation occidentale de l'Antiquité jusqu'au milieu du XXe siècle, sa poésie, véritable cantique charnel, suscite des révélations qui s'inscrivent dans un cosmos sacré, signe de modernité appelé à cerner un absolu informe et, pour cela, adoptant toutes les formes, après la mort nietzschéenne de Dieu.

Essai magistral, magnifiquement écrit. De par sa qualité, l'ouvrage établit sur une base irréfragable l'universelle grandeur du poète. Mais il faut relever également, du côté de l'exégète, en même temps que le flair d'intelligence (intus legere), la quasi incommensurable érudition.

Réjean Robidoux

De l'auteur, Yves Laliberté, spécialiste de la poésie grandboisienne, il est dit, en quatrième de couverture de Rituels de l'absolu. Essai sur la poésie d'Alain Grandbois, qu'il a une «quasi incommensurable érudition» - commentaire que partageront probablement tous ceux et celles qui consulteront son étude exigeante et touffue. Écrit dans un style savant - des expressions comme «artialisation du cosmos », «entéléchie platonicienne », «neptunisme », «hylogénie », « orogenèse» et «axiomatique déductive» en font foi -, et ne reculant jamais devant la complexité et l'abstraction des concepts, l'ouvrage propose de mettre en lumière un aspect méconnu, selon Laliberté, de l'écriture d'Alain Grandbois, soit «l'envergure de[s] lectures» de l'écrivain et « leur importance dans son inspiration poétique ». L'une des prémisses de l'analyste est effectivement que le «lyrisme mystique» d'Alain Grandbois puise à même les «images archétypales» développées par les innombrables auteurs qu'il a fréquentés et qu'il se réapproprie afin de traduire sa conception du « monde sensible ».

[...]Il ne fait aucun doute que cette étude dense et brillante enrichira grandement la critique grandboisienne, car elle s'avère étoffée et des plus documentée.

  Noële Racine, University of Toronto Quarterly, vol. 77, no 1, hiver 2008, p. 583-585.